Dans notre famille romande, c'est grâce à un mariage avec une famille Buchs de Jaun que la tradition singinoise nous a ainsi été transmise. Début septembre, en prévision de la Bénichon de la plaine (2ème week-end de septembre) les préparatifs commencent. Il y a bien sûr la moutarde de Bénichon qui ravive les papilles des connaisseurs, la cuchaule et son petit goût safrané, les cuquettes et leurs feuilletés délicats et fragiles, les pains d'anis et les croquets au bon goût des souvenirs d'enfance et nous préparons également les bricelets singinois.
La pâte est préparée la veille puis étalée et coupée en de longues bandes qui sont ensuite reliées.
Le fer à bricelet, en fonte, se compose de deux parties reliées par un long manche. Le décor des fers comportent souvent des armoiries. Il faut le préchauffer dans le feu de bois. Puis déposer entre les deux fers 2 bandes de pâtes, en croix, afin de garder, si possible, les 5 trous. C'est en quelque sorte, le but du jeu mais pas toujours facile à réaliser!
Avec une bonne braise, compter quelques minutes de cuisson et retourner le fer à mi-cuisson.
Santé et bonne dégustation !
Corinne
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